الخميس، 10 دجنبر 2009

لتضامن المشبوه

Une dirigeante du SEGI, Idoia Iragorri Petuya, l'une des membres de la jeunesse d'ETA, arrêtée récemment en Espagne, a réalisé durant l'été dernier deux voyages au Maroc et lors de l'un de ces déplacements, elle s'est rendue dans les provinces du sud, où elle a financé l’acheminement des armes Kalachnikov aux séparatistes de Laâyoune.
L’Interpole est saisie sur cette affaire, ses agents vont se déplacer dans les prochains jours à Tindouf.
Juillet dernier, alors que Idoia Iragorri Petuya se trouvait dans cette région, les services sécuritaires dans les postes frontaliers ont arrêté trois personnes venues de la Mauritanie, transportant des armes ( 3 kalachnikov ), qui auraient leur été livrés par cet activiste d’ETA .
Ces armes auraient pour destination la ville de Laâyoune, où des pro-Polisario veulent commettre des actes terroristes, et menacent de faire entrer la région dans un lac de sang.
D’apres le Journal espagonl LA Razon , le mouvement de la jeunesse ETA, connu sous le sigle SEGI, est entré en contact, cette année, à deux reprises avec les séparatistes sahraouis, affirme le journal, qui cite des sources policières espagnoles.
la police espagnole soupçonne que ces deux visites ont un lien avec les activités de l'organisation Kamaradak".
"Kamaradak", selon "La Razon", est une aile de l'organisation terroriste ETA qui "prétend établir un réseau de relations stables entre les différents groupes indépendantistes, spécialement en Catalogne et en Galicie, mais également avec d'autres groupes indépendantistes dans différentes zones dans le monde où se produisent des phénomènes à caractère sécessionniste".
Interrogée par la police espagnole, la dirigeante du SEGI à Vizcaya (Biscaye) a reconnu s'être rendue à deux reprises au Maroc et que durant l'un de ses voyages, elle s'est déplacée jusqu'aux provinces du sud.
Le premier voyage a eu lieu du 11 au 19 juillet, en compagnie de deux autres personnes. Son contact au Maroc a été une personne dénommée "Hassanna" qui les a mis en contact avec deux individus, appelés "Ahmed" et "Dafa".
Le second déplacement s'est déroulé du 27 août au 3 septembre avec son compagnon et la responsable du SEGI a prétendu être restée à Marrakech.
Mais bien que la militante d'ETA ait affirmé que les motifs de ces deux voyages étaient "récréatifs" et pour connaître la situation du Sahara, la police soupçonne que les déplacements de la dirigeante du SEGI au Sahara sont à relier avec les activités du "Kamaradak", comme le voyage qu'elle a fait le 24 juillet dernier à Santiago de Compostela, où elle a établi un contact avec une dirigeante de AMI, un groupe identique au SEGI et qui fait l'objet d'une enquête de la police espagnole pour "activités terroristes", affirme " La Razon ".

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